Extrait :
Chapitre I
Théo la Déveine
« Balayé par le vent, le Pont d’Austerlitz exposait son bitume austère, mais pas vraiment lisse, aux caprices de l’hiver.
Sentinelles puissantes et endurcies, troncs givrés hiératiques au métal bruni, dominant trottoirs et chaussée mouillés, les lampadaires fixaient un ciel de plomb sous leurs casques de fer.
Grelottant au volant de sa camionnette cabossée, Théophraste Leboeuf surnommé Théo la Déveine par ses amis et Théofrasques par les services de police, sentait des perles de glace emprisonner les poils de son épaisse moustache noire. … »
Paul ARTE
L'écrivain :
Né un 13, Paul Arte est le fruit d'un mariage exotique unissant le Cap-Vert à la Guadeloupe.
Témoin privilégié d'âpres débats aux enjeux financiers souvent très importants et spectateur attentif d'une société où les mirages du gain sans effort séduisent le plus grand nombre, Paul Arte s'est intéressé au désir de richesse et au moyen par lequel beaucoup tentent d'assouvir ce désir : les jeux de hasard (particulièrement le loto et les paris hippiques) et s'aventura à écrire sur le sujet.
Voleur de chance, son deuxième roman, est le résultat de cette aventure.
Ils l’ont lu, ils en parlent:
« Néophyte dans le domaine de la lecture, je me suis surpris à lire ce roman aussi rapidement, tant j'ai pris de plaisir.
Dès le début on ne veut pas le lâcher et on l'avale jusqu'au bout.
Très bon scénario pour un film à sensations à la portée de tous, reste à trouver les acteurs...
Bravo Paul et merci. »
Jean-Noël
Avec une entraîneuse de rugby, un volatile digne des films fantastiques, un mage plus mystique que jamais, et surtout un rugbyman gangster et rêveur dont le corps parfait ferait se trémousser un car entier de bonnes sœurs, on ne peut qu’aimer les personnages haut en couleurs de Voleur de Chance. Bravo Paul Arte pour cette histoire qui vous tient en haleine jusqu’au bout de la nuit et ne manque pas de montrer les évolutions d’un sport dont le roman parle peu : le rugby. On s’y plonge avec amusement dans cette atmosphère digne du grand San Antonio. Merci et surtout… Encore !
A quand un prochain roman ?
Léa