Le potentiel érotique de ma femme

de David FOENKINOS

Le genre : roman

Le mot de l'éditeur : Après avoir collectionné, entre autres, les piques apéritif, les badges de campagne électorale, les peintures de bateaux à quai, les pieds de lapin, les cloches en savon, les bruits à cinq heures du matin, les dictons croates, les boules de rampe d'escalier, les premières pages de roman, les étiquettes de melon, les œufs d'oiseaux, les moments avec toi, les cordes de pendu, Hector est tombé amoureux et s'est marié.
Alors, il s'est mis à collectionner sa femme.

Ce que j'en ai pensé :

Note : 5/5

 

Je venais de gagner un concours dont David FOENKINOS était le président. J'avais lu, un an auparavant, la Délicatesse dont il ne me restait en mémoire que l'humour, l'art des jeux de mots dans un style éponyme, le tout basé sur un sujet plutôt difficile, la mort d'un mari, la solitude lorsque, j'eus envie d'en savoir davantage sur l'écriture de David FOENKINOS. 

 

Fonctionnant souvent au titre dans le choix des romans que je lis, j'ai tout de suite était intriguée par Le potentiel érotique de {sa} femme. L'auteur allait-il nous livrer des secrets torrides ? Ressentirai-je des sensations incongrues dans le métro en lisant ces lignes ? Que nenni. Ce roman n'offre rien de tout cela. Mais bien davantage puisque ce texte, sous couvert d'un personnage aussi quelqconque qu'exceptionnel, nous montre la vie dans son sens le plus absurde. Le plus réaliste ? 

 

J'ai ri, à gorge déployée, j'ai été intriguée, j'ai aimé les phrases précises et la facétie que l'on retouve dans les jeux de mots, les personages, l'intrigue. Et puis, oui, avouons-le, j'ai fantasmé en lisant la scène du couple chez leurs amis. Qui n'a pas rêvé de chasser à ce point les faux semblants ?

 

Alors, oui, je l'écris en gras, je me suis régalée en lisant ce roman et si, comme moi, vous ne supportez plus les textes dramatiques, courez chez votre libraire préféré et procurez-vous Le potentiel érotique de ma femme. Après lecture, vous ne verrez plus jamais Eros sous des draps... mais peut-être aux abords d'une vitre, un chiffon à la main ? 

 

 

Elodie TORRENTE