Je vous avoue qu’j’en ai connu
Des gros, des p’tits, des beaux, des laids
Des qui avaient l’ovale ventru
Des qui étaient bons à aimer
Je vous assure qu’j’en ai tâté
Des tendres éclatants de jeunesse
Dont la vue et les attraits
Etaient pudiques dans la hardiesse
Je vous avoue qu’j’en ai senti
Dans mes mains tendues de désirs
Des très fermes et bien rebondis
Qui se damnaient pour mon plaisir
Je vous assure qu’j’en ai goûté
Des qui passaient sans être sage
Des qui seraient bien restés
Mais qui avaient dépassé l’âge.
Refrain
Un cul quand il s’en va
C’est des pleurs et des cris
C’est le cœur qui prend l’pas
Sur un pied qui s’enfuie
C’est toi qui ne veux pas
Et c’est moi qui t’envie.
Je vous avoue que j’en ai vu
Exhiber leur fière mollesse
Comme un vestige des temps perdus
Comme un joyau que l’on délaisse.
Je vous assure qu’j’en ai aimé
La nuit, le jour, en toute saison
Mais seuls ceux qui ont résisté
L’ont emporté sur ma raison.
Je vous avoue qu’j’en ai voulu
Au plus profond de mon âme
A tous ceux qui ont vraiment su
Comment abuser de leurs charmes
Je vous assure qu’j’en ai perdu
Tout autant que j’en ai gagné
Mais c’qui est con c’est qu’ j’n’en ai plus
Aucun dans mon lit à aimer !
Refrain
Un cul quand il s’en va
C’est des pleurs et des cris
C’est le cœur qui prend l’pas
Sur un pied qui s’enfuie
C’est toi qui ne veux pas
Et c’est moi qui te suis.
Elodie TORRENTE
A lire : Comme si de rien n'était (chanson)
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François P. (lundi, 23 février 2009 16:20)
Le ciel et le cul, les deux grands leviers.
Emile Zola
:-D
yoyostereo™ (mercredi, 25 février 2009 22:50)
une reponse feminine aux freres jacques en somme?
Elodie TORRENTE (jeudi, 26 février 2009)
Entre Emile Zola et Les frères Jacques, je dirais aucun des deux même si la citation du premier me convient bien mieux... Une question de référence, certainement....