Lorsque j’ouvris la porte, elle était là, devant moi, belle comme au premier jour. À croire que le temps n’avait eu aucune emprise sur sa peau diaphane et ses yeux moqueurs. Bien sûr, quelques rides sillonnaient son joli visage mais si je l’avais croisée dans la rue, je l’aurais reconnue entre toutes.
Nous avions convenu ce jour de mai pour nous revoir après toutes ces années. Je n’avais pas été à l’origine de la reprise de contact. C’était Laure, ma petite-fille, qui avait fait l’intermédiaire. Quelques mois plus tôt, elle m’avait inscrite dans le livre des visages. Je n’avais pas trop compris ce qu’était Internet ni même ce que ce terme bizarre pouvait changer dans ma vie insipide, mais Laure avait souvent eu de bonnes idées. Et puis, ça lui faisait si plaisir que sa mamy adorée soit dans ce livre. Face à son engouement, j’avais accepté et elle avait créé mon profil sans que je sache vraiment ce que signifiait ce mot. Allait-elle mettre ma photographie de profil ? Elle avait ri lorsque je lui avais fait cette réflexion puis m’avait rassurée en m’expliquant assez techniquement ce qu’il en était. Je n’avais compris que vaguement. Qu’importe ! m’étais-je dit, si elle s’occupe de tout.
Quelques semaines après l’inscription, ma chère Laure m’avait téléphoné. À moins qu’elle ne soit venue me rendre visite ? Je ne sais plus. Enfin, elle me prévint qu’une certaine Marianne Becker m’avait écrit et laissé son numéro de téléphone. Abasourdie par cette nouvelle - Marianne était encore en vie ! - je mis quelques jours avant de décrocher mon combiné téléphonique pour composer les dix chiffres qui maintenant nous séparaient. Et aujourd’hui, comme par magie, elle réapparaissait dans mon existence.
Je m’étais levée aux aurores, moi qui, depuis la mort d’Octave, profitais de la solitude pour n’ouvrir les yeux que vers 9 heures du matin. Excitée par cette visite, ravie de retrouver mon amie, curieuse de connaître les raisons de son départ précipité trente-neuf ans plus tôt, je pris mon petit-déjeuner à la hâte afin de me consacrer à la recherche d’une tenue digne de sa venue. La tâche était ardue. Depuis des mois, je ne m’habillais plus que pour enfiler une de ces vieilles blouses de ménagère aussi laides que confortables. En dehors de Laure, personne ne venait me voir. Mes enfants étaient trop occupés et mes amis au cimetière. Pour qui aurais-je dû me faire belle ? Mais ce matin, c’était différent. Elle venait chez moi. Cette amie si chère dont le départ soudain, l’absence inexpliquée, m’avaient tant fait souffrir.
Je fus prête à 8 heures. Elle arriva à 10. En l’attendant, je cherchais dans mes souvenirs la date exacte de son départ, les circonstances, la dernière fois où je l’avais vue ou embrassée. Rien ne me revint vraiment de ces moments-là. Ce qui afflua, c’est le manque terrible éprouvé pendant plus de trente années. Très rapidement après ce que j’avais considéré comme une fuite, je ne m’étais plus posé la question du pourquoi et du comment. Mais le manque, ah, le manque de cette complicité, de nos rires tonitruants, de nos confidences, de nos partages, ah, ça oui, je l’avais ressenti un long moment ! Et puis, le temps avait fait son œuvre. Même si je n’ai jamais oubliée mon amie, je m’étais habituée. À son absence à elle, à la maladie d’Octave et même à son décès. Et puis voilà que grâce à ma petite-fille, elle serait là dans… Je comptais les minutes et leur molle indolence.
À 10 heures, elle sonna à la porte. Mes mains se mirent à trembler (plus qu’à l’accoutumée), mon cœur à s’accélérer. Allais-je vraiment retrouver celle que j’avais cru perdre définitivement ? Et si ce n’était pas elle ? Si, derrière cette lourde porte en chêne, en lieu et place de ma Marianne attendait un homonyme ? Non, non, ce n’était pas possible. Laure m’avait lu le courrier. C’est Marianne qui m’avait découverte et contactée sur le livre des visages. Et puis, je l’avais eue au téléphone ! En véritable peureuse que j’ai toujours été, je pris mon courage à deux mains et résolus d’aller ouvrir à mon amie, à petits pas pressés.
Dès que je la vis, ce fut comme si nous ne nous étions jamais quittées. Elle dit une énorme plaisanterie. Comme toujours. J’éclatai de rire. Comme toujours. Je la pris dans mes bras, à moins que ce ne soit elle qui m’accueillit dans les siens. L’effusion fut sincère et si douce qu’elle dura, dura. Au point que mon voisin, monsieur Sanchez, me demanda si tout allait bien. Lui qui jamais ne se souciait de moi. Je répondis à sa fausse inquiétude par un grand sourire puis profitai de la diversion pour faire entrer celle que j’attendais depuis deux heures et de trop longues années.
Elle déposa ses affaires dont le luxe, sans être ostentatoire, était bien réel. La soie de sa robe, la tenue de son manteau, la richesse de son collier, tout prouvait une aisance certaine. Moi qui n’avais pu conserver de mes biens, après la faillite d’Octave, que quelques meubles d’ébénistes renommés, je fus honteuse de lui montrer ma maison. Pourtant, je la lui fis visiter sans la cave ni le grenier. Trop risqués pour nos âges. Elle fit mine de trouver ça beau même si vraisemblablement elle se moquait éperdument de cet intérieur. À son humour, à son air amusé et tendre, je fus rapidement rassurée ; elle n’était pas venue pour mes potentiels signes extérieurs de richesse ou de pauvreté mais bien pour moi. Uniquement pour moi. Avec Laure, elles étaient maintenant deux. Cela faisait des lustres que je n’avais été aussi riche d’amour et de bienveillance. Et que je n’avais pas ri. Tout simplement.
Une fois le tour du propriétaire fait, je l’invitai à s’asseoir autour de la table de la cuisine avec une tasse d’un excellent thé de Ceylan. C’est à partir de cet instant-là que nous avons commencé à nous raconter.
Dans le désordre d’abord. Les succès qu’elle avait eus outre-Manche en tant qu’artiste peintre. Les amants, nombreux, qu’elle avait précipitamment quittés. Mes enfants, leurs études et leur actualité. Le cancer d’Octave, sa souffrance et son enterrement. Les autres, ceux d’avant, ce qu’ils étaient devenus, où ils étaient enterrés. Son dernier mari, riche à millions, qu’elle avait connu gravement malade et duquel elle avait hérité. Et puis de son enfant. Qui, le lendemain, fêterait sa trente-neuvième année.
Assise dans cette cuisine vieillotte, j’étais décontenancée. Défaite. Et pleine de questions. Elle était partie précipitamment à cause de ce bébé mais qui avait-elle fui ? Pour quelles raisons ? Et pourquoi me l’avoir caché ? Jamais je n’aurais divulgué son secret si elle me l’avait confié. Elle le savait, j’en étais certaine. Alors pourquoi ce silence et ce départ ? À cause du père de l’enfant ? Même si c’était le cas, cela n’expliquait pas sa fuite précipitée. Le cerveau en ébullition, je me mis à préparer le déjeuner. Non sans oublier de sortir une bouteille de vin. Sa langue s’était toujours davantage déliée avec quelques verres.
Lorsqu’elle revint en plaisantant sur ma chasse d’eau désuète, je décidai de remettre cette conversation à plus tard. Je la connaissais trop pour savoir que les questions étaient inutiles avec une telle personnalité. Et puis, elle restait jusqu’au lendemain midi. Le soir serait peut-être plus propice à des confidences.
En fin d’après-midi, elle me proposa d’aller faire des courses. Elle avait une surprise pour moi. C’était le soir de nos retrouvailles. Pour l’occasion, elle était prête à toutes les dépenses. Dans mon village berrichon déserté, elle allait vite déchanter. L’épicier était ouvert de 16h à 18h du mardi au samedi, quand il ne fermait pas le mercredi toute la journée. Le boucher s’était fait la malle depuis trois ans, les villageois préférant les prix bas de la vache laitière commercialisée dans l’hypermarché de la Châtre. Quant à la boulangerie, depuis que la femme s’était enfuie au bras d’un minotier, le mari buvait davantage qu’il ne pétrissait, sentant confusément qu’il avait été roulé dans la farine. Je me satisfaisais de ce peu de commerce mais Marianne, habituée aux échoppes bien remplies, risquait d’être dépitée. Ce ne fut pas le cas. Contre mauvaise fortune, elle fit bon cœur et se contenta des produits qu’offrait l’épicier, raflant au passage deux bouteilles de Nuits Saint George. Elle plaisanta avec le commerçant qui lui sourit comme jamais il ne l’avait fait avec moi.
En sortant de la boutique, Marianne m’entraina vers le bureau de tabac. Son idée était claire. Ce soir, nous allions fumer. Des cigarettes, certes, mais également des substances illicites qu’elle avait apportées avec elle, comme au temps de notre jeunesse, me confia-t-elle en chuchotant. J’éclatai de rire tout en me réjouissant à cette idée. Pour la première fois depuis des décennies, je n’avais plus peur d’une énième soirée terne.
Nous rentrâmes vers 18h30, bien décidées à nous concocter des retrouvailles dignes de ce nom. Au programme : Champagne à l’apéritif, Nuits Saint George au dîner. Je doutais de ma compétence à tout ingurgiter sans être malade. Aussi, je choisis de boire lentement ; mais sûrement. Dès le premier toast, nous évoquâmes les souvenirs les plus drôles ou burlesques qui nous restaient en mémoire. C’est ainsi qu’elle me rappela cette fois où nous avions atterri dans un mobil-home étrange suite à une panne de sa Mercedes dans les Gorges du Verdon, alors que nos maris nous attendaient à l’autre bout de la France. Les trois jours mémorables que nous avions passés là-bas, à boire, à danser, à chanter, à rire et à aimer des inconnus en attendant que la voiture soit réparée, étaient restés gravés en chacune d’entre nous. À l’évocation de cette escapade, je me souvins de cette phrase extraordinaire qu’elle avait eue après une première nuit passée dans les bras de notre hôte : tu vois ce taudis ? Avec moi, copine, ça va changer ! J’avais ri. Et de fait, trois jours plus tard, des fleurs coupées trônaient sur une table dépoussiérée. En 72 heures, elle avait fait de la caravane sur pilotis enfermée dans un hangar, un petit nid coquet pour jeunes couples amoureux dont nous ne profitâmes que deux heures. À cette époque, nos maris nous attendaient encore.
Ce soir, ce n’était pas le cas. Nous en étions ravies pour ne pas dire soulagées. Comme le souligna Marianne, tout était maintenant possible. Ce qui s’était passé dans ce lieu-dit pouvait de nouveau se réaliser. Nous étions libres et elle avait un compte bancaire bien rempli. Il ne s’agissait plus d’aller dans des endroits minables, mais de vivre la grande vie. Dès demain. Elle et moi.
À son grand sourire et son regard confiant, je compris qu’elle ne plaisantait pas. C’était du sérieux cette histoire de voyage. Où voulais-je partir ? En Inde et au Sri Lanka ! J’en avais toujours eu envie. C’était le moment ou jamais. En entendant mon souhait, Marianne exulta. Elle avait déjà réservé les billets, en espérant que je n’y étais jamais allée pendant les 39 dernières années. Son intuition ou la connaissance de ma personne et d’Octave avait vu juste. Jamais il ne m’offrit le voyage.
Après le dîner alors que nous entamions la seconde bouteille de Bourgogne, elle roula un joint pour fêter notre départ. Déjà un peu allumée par les effets du vin, excitée en même temps qu’apeurée de quitter mon chez-moi, je ne tirai que deux bouffées sur cette cigarette d’herbe aux effluves agréablement odorantes qui, en fin de soirée, embaumaient mon salon. C’est à ce moment-là que je me souvins de son fils. Celui avec qui elle était partie de ma vie, sans raison apparente. Aurai-je le plaisir de le rencontrer avant notre départ ? lui demandai-je. Il devait venir à l’aéroport le lendemain, me répondit-elle avant de me confier sans douleur apparente qu’ils ne se voyaient plus qu’entre deux avions. Il était la plupart du temps en déplacement à l’internationale tandis qu’elle était toujours par monts et par vaux. C’était leur rituel. Un café ensemble dans un aéroport, une fois par mois. Trente minutes familiales peu bavardes mais réelles. Mieux que rien, philosopha Marianne éméchée. Je crus déceler une pointe d’amertume dans son regard, nuance qu’elle chassa bien vite par une phrase sarcastique : « Tu sais comme moi que les enfants, vaut mieux les avoir loin et en bonne santé qu’à la maison et malades ! » avant d’éclater de rire puis de partir en titubant aux toilettes.
Au bruit répétitif de la chasse d’eau, je compris que mon amie de toujours n’avait pas changé d’un iota. Après une soirée bien arrosée, elle finissait invariablement par s’épancher dans les WC pour finir au lit. Ce qu’elle fit, ce soir-là. En écourtant notre conversation. Je ne savais toujours pas pourquoi elle avait fui trente-neuf ans plus tôt.
Trop fatiguée pour supputer, je débarrassai la table, rangeai la cuisine et le salon puis fatiguée par cette journée émotionnellement riche, je m’endormis dans les bras de Bacchus, rêvant de Shiva.
Le lendemain, alors que les rayons du soleil embellissaient le ciel, je me réveillai, un sourire aux lèvres. Si mes souvenirs étaient bons, nous partions en Inde. Aujourd’hui. Il fallait que je me lève. Marianne chantait dans la cuisine. L’odeur du café fumant m’incita à la rejoindre.
À cet instant précis, je la trouvais magnifique, en effet.
Quelques heures plus tard, nous enregistrâmes nos bagages à l’aéroport parisien. Le voyage en voiture avait été rapide et agréable. Nous avions même eu le temps de dîner dans un restaurant de la capitale. Le rendez-vous avec Mathieu, le fils de Marianne, aurait lieu dans quelques minutes. J’étais impatiente de le rencontrer.
Il ne vint pas. Nous l’attendîmes une heure et, à l’annonce de notre vol, quittâmes le café pour nous rendre en salle d’embarquement. Mon cœur battait la chamade. Je n’avais pas pris l’avion depuis un quart de siècle. Est-ce que mon corps septuagénaire allait supporter le décollage, les turbulences et la durée de vol ? Allions-nous arriver à bon port ou nous écraser comme des chiffes molles dans la mer ou sur une contrée quelconque ? Je commençai à paniquer mentalement quand un visage, au loin, attira mon attention. Il s’agissait d’un homme grand, brun et assez mat de peau. J’eus immédiatement l’impression sinon de le connaître, au moins de l’avoir déjà vu. Cependant, je ne pus le dévisager davantage. Une charmante hôtesse nous invitait à embarquer.
Quelques minutes plus tard, Marianne, épuisée et attristée par l’absence de son fils, s’installa confortablement dans son siège classe affaire avant de s’endormir. La joie de la veille s’était visiblement envolée en même temps que le 747. Je fis comme elle, mais malgré ma fatigue, je restai éveillée. Sans cesse l’image de l’inconnu de l’aéroport me revenait en tête. Je fermai les yeux quand, tout à coup, je résolus l’énigme.
Le silence s’installa entre nous avant que Marianne, tout à fait réveillée, me demande :
Marianne me prit dans ses bras. Des larmes de joie pour moi, de soulagement pour elle, inondèrent nos joues. À l’approche du pays dont j’avais toujours rêvé, je sus que mon seul véritable amour, c’était cette femme, mon amie, ma fabrique à souvenirs avec qui, enfin, je m’envolais pour le restant de mes jours. Et pour davantage encore. Si la mort le permettait. Après tout. Qui sait ?
Élodie TORRENTE
Villejuif, le 5 juin 2013
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Véronique Leraie (jeudi, 11 juillet 2013 12:38)
Jolie histoire. J'ai bien aimé. J'aime les histoires courtes. Merci Elodie. A la prochaine. V.
Marianne (jeudi, 11 juillet 2013 13:20)
Elle a un nom qui ressemble au mien, l'amie retrouvée. Elle pourrait être moi. Elles pourraient être nous. La tendresse te va bien, M'Élodie. Et tu sais (d)écrire l'Amitié aussi bien que tu la vis. Reçois toute ma tendresse et un immense MERCI pour cette nouvelle d'un genre effectivement nouveau mais aussi parfaitement maîtrisé que tous les autres.
Haigman (vendredi, 12 juillet 2013 14:55)
Un texte étonnant et inédit qui me plait beaucoup. C'est touchant cette amitié retrouvée dans des conditions particulières, d'autant plus qu'un mystère est dévoilé après tant d'années.
Difficile de faire un commentaire sans en dire trop. En tout cas, j'ai beaucoup aimé !
Lila (vendredi, 12 juillet 2013 20:10)
Une chute à double détente : il fallait y penser ! Pourtant, j'étais si fière d'en avoir assez vite deviné le premier volet (avec Elodie, c'est challenge à tous les étages !)... En tout cas, cette nouvelle est une belle histoire d'amitié, un peu "féministe" quelque part, si l'on sait lire entre les lignes ...
Si.aerial (dimanche, 28 juillet 2013 12:49)
Ah Ah Ah !!! Excellent !!! Bien vu .... ;)
Lau (dimanche, 28 juillet 2013 20:24)
Je suis touchée par cette nouvelle qui est rondement menée comme d'habitude, qui a un brin de nostalgie, des tonnes de tendresse et d'amitié (qui est qqchose de fort et de puissant dans ta vie malgré les petites querelles parfois!) J'aime les prénoms des personnages de cette fiction qui ont un écho de vécu sans pourtant l'être vraiment bref J'AIME ce que tu as écrit une fois de plus, vraiment
J'avais, pour la première fois depuis que je te lis, deviné le pourquoi du comment du départ de l'amie avant que le texte ne nous livre l'intrigue et j'en ai été super fière!!! (sourire de contentement) bisous à toi Elodie qui manie si magnifiquement les mots et l'émo - tion
Cathy (jeudi, 08 août 2013 16:01)
Très touchée par ce récit....mais bien sûr, voilà l'explication de ce départ soudain...doublement pardonné. Voilà la VRAIE amitié!
gene (jeudi, 08 août 2013 19:41)
belle histoire de complicité feminine , et d'amitie retrouvée ..
colette Frère (mercredi, 04 septembre 2013 14:22)
Magnifiquement écrit Elodie et tant de générosité dans cette histoire. Une toute toute belle histoire, celle qu'on voudrait avoir écrite....Keep going Elodie....et ne change pas car c'est toi qu'on découvre à travers tes histoires....
Frédérique (mardi, 10 septembre 2013 21:28)
Une histoire où l'intuition joue un grand rôle, et où l'amitié triomphe des conventions. Pour la déguster pleinement il ne faut pas en dire plus. Bravo Élodie!
marie-alix (mardi, 25 février 2014 08:29)
Elodie, tu avais raison, j'ai aimé cette nouvelle et la chute surprenante (comme toujours)
Miraje...?????? (vendredi, 07 mars 2014 17:36)
Belle nouvelle, bonne nouvelle...Sauf que je m'attendais + ou - à la découverte du "coupable". Mais la vrai chute est ailleurs....